Encens / Papier d'Arménie
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C'est à la fin du 19ème siècle que le chimiste Auguste Ponsot découvre que les Arméniens font brûler du Benjoin dans le but de parfumer et de désinfecter leurs maisons. Fort de ce constat et avec l'aide du pharmacien Henri Rivier, Auguste Ponsot va "adopter" cette pratique en France. Pour ce faire, ces derniers vont dissoudre du Benjoin dans de l'alcool à 90º, afin de le mélanger avec un support de papier buvard spécial, permettant ainsi à la solution de se consumer sans flamme.
Le Papier d'Arménie est donc un papier parfumé à la résine de Benjoin du Laos (Styrax benzoin). Le Papier d'Arménie est généralement présenté sous la forme d'un carnet composé de trente six lamelles prédécoupées, soit douze feuilles de trois divisions de papier sur lesquelles sont imprimés la marque “ Papier d'Arménie ”, la mention “ triple ” et la signature d'Auguste Ponsot.
Le Papier d'Arménie s'utilise en brûlant une lamelle détachable à la fois, préalablement pliée en accordéon puis déposée sur un support résistant à la chaleur. Le Papier d'Arménie ne doit pas s'enflammer, mais rester incandescent. La lamelle ainsi consumée dégage alors une odeur de benjoin et de vanille caractéristique. |
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